Point de vue 1 :
Flirt is not an option semblait être assez complet lors de sa présentation orale, malheureusement la version testée présente beaucoup de problèmes d’ordre technique, qui réduisent largement l’expérience de jeu proposée initialement. La partie narrative du jeu semblait être la plus importante, notamment de par l’ambiance “torride” proposée par le jeu, mais cette partie qui semblait être composé d’une discussion avec quatres professeurs différents est tout simplement inaccessible, sûrement à cause d’une erreur lors du building. Nous devons donc nous contenter de l’autre partie du jeu: les mini-jeux.
Le jeu propose 4 mini-jeux différents, reliés chacun à 4 thèmes et professeurs. Peu originaux, mais assez adaptés au type de matière qu’ils représentent, certains aspects viennent cependant perturber l’expérience de jeu:
- La difficulté des jeux et très variable: English est faisable, tout comme Art, mais Geography demande, au delà de certains clichés connus, beaucoup de bonnes réponses ( qui ne sont pas toutes évidentes, comme lorsque le seul indice est le nom d’une actrice ), tandis que Sport est trop facile, et trop répétitif pour le temps qu’on nous demande d’y rester.
- Pour certains d’entre eux, le mini-jeu se termine seulement quand le chronomètre tombe à zéro, laissant le joueur dans l’attente une fois qu’il a complété l’objectif ( c’est le cas d’English et de Sport ). Cela peut être assez épuisant pour la personne qui joue.
- L’option d’aide d’un professeur n’est pas disponible, le mini-jeu Art peut être complété en cliquant directement sur l’arrivée, English peut être injouable lorsque la réponse voulue s’affiche sur deux cases au lieu d’une. Plus embêtant, il est impossible de choisir le Mexique, la bonne réponse, dans Geography, ce qui rends l’échec obligatoire au moins pour le premier essais.
Cependant, même en l’absence de la partie narrative, le jeu peut être complété, dans le sens où ce sont les mini-jeux qui font avancer l’objectif. De plus, le joueur n’est pas bloqué par l’échec constant, et il perdra seulement si il échoue dans trop de domaines.
La partie graphique du jeu est très travaillée, bien que inégale. Hormis les dessins des professeurs, les fonds qui auraient dûs servir aux dialogues sont attirants. Cependant, on sent que plus d’ardeur a été apportée à ceux-ci qu’aux interfaces des mini-jeux.
Il est aussi dommage que le Sound Design se résume à de la musique: du son lorsque le joueur interagit avec le jeu ( sélection, défaite, victoire, … ) aurait sans doute rendu l’expérience de jeu plus agréable.