The Digital Services Act (DSA), in its core objective, is designed to increase accountability for online platforms, improve safety for users, and reduce the spread of harmful or illegal content. However, many creators, especially those working in digital art, AI, and experimental spaces, have raised concerns about how regulations like the DSA can stifle creativity and innovation. Here's why some see the DSA as potentially problematic for creative businesses:
The DSA mandates that platforms take down harmful or illegal content, but the definition of "harmful" is often subjective, especially when it comes to art or experimental work. For example, a piece of art that uses AI to create avatars or explore provocative or controversial topics may be flagged as inappropriate or offensive. The sheer volume of content to be monitored could lead to overzealous moderation, where platforms remove or restrict access to content that doesn't align with what is considered "safe" or "acceptable."
The guidelines for moderation under the DSA are not always clearly defined, especially when it comes to new forms of content like AI-generated art or avatars. The platforms have to comply with these rules and ensure they are following them consistently. This could lead to broad, blanket bans or removals of content that are not actually violating any laws but are instead judged to be potentially harmful under these broad regulations.
AI-generated content is often at the center of controversy. The DSA and other regulations sometimes fail to account for the complexities of AI in creative work. Content generated by AI may be flagged as "inauthentic" or "manipulative," and creators could face consequences even if their work is purely artistic and not meant for harm.
Larger platforms have the resources to handle compliance with regulations like the DSA, but smaller platforms or independent creators might not. The cost of compliance—both in terms of resources for moderation and in adjusting business models to accommodate new rules—can be overwhelming for smaller creative businesses.
Art by its very nature often challenges norms, questions societal boundaries, and explores uncomfortable subjects. The DSA’s blanket approach to regulating harmful content could classify works of art, experimental content, or AI-generated creations as harmful, especially if they contain provocative, edgy, or subversive material.
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Le Digital Services Act (DSA), dans son objectif principal, a été conçu pour augmenter la responsabilité des plateformes en ligne, améliorer la sécurité des utilisateurs et réduire la propagation de contenus nuisibles ou illégaux. Cependant, de nombreux créateurs, en particulier ceux qui travaillent dans l'art numérique, l'IA et les espaces expérimentaux, ont exprimé des préoccupations sur la manière dont des régulations comme le DSA pourraient étouffer la créativité et l'innovation. Voici pourquoi certains considèrent que le DSA pourrait être problématique pour les entreprises créatives :
Le DSA oblige les plateformes à supprimer les contenus nuisibles ou illégaux, mais la définition de ce qui est "nuisible" est souvent subjective, surtout en ce qui concerne l'art ou le travail expérimental. Par exemple, une œuvre d'art utilisant l'IA pour créer des avatars ou explorer des sujets provocateurs ou controversés pourrait être signalée comme inappropriée ou offensante. Le volume de contenu à modérer pourrait entraîner une modération excessive, où les plateformes supprimeraient ou restreindraient l'accès à des contenus qui ne correspondent pas à ce qui est jugé "sûr" ou "acceptable".
Les directives de modération en vertu du DSA ne sont pas toujours clairement définies, surtout lorsqu'il s'agit de nouvelles formes de contenu comme l'art généré par l'IA ou les avatars. Les plateformes doivent se conformer à ces règles et veiller à les appliquer de manière cohérente. Cela pourrait entraîner des suppressions générales de contenus qui ne violent pas réellement la loi, mais qui sont jugés potentiellement nuisibles sous des régulations trop larges.
Le contenu généré par l'IA est souvent au centre de la controverse. Le DSA et d'autres régulations ne tiennent pas toujours compte des complexités de l'IA dans le travail créatif. Le contenu généré par l'IA pourrait être signalé comme "inauthentique" ou "manipulateur", et les créateurs pourraient en subir les conséquences, même si leur travail est purement artistique et sans intention nuisible.
Les grandes plateformes ont les ressources nécessaires pour se conformer aux régulations comme le DSA, mais les plateformes plus petites ou les créateurs indépendants pourraient ne pas en avoir. Le coût de la conformité, à la fois en termes de ressources pour la modération et d'ajustement des modèles économiques pour se conformer aux nouvelles règles, peut être écrasant pour les petites entreprises créatives.
L'art a pour nature de défier les normes, de remettre en question les limites de la société et d'explorer des sujets inconfortables. L'approche globale du DSA pour réguler le contenu nuisible pourrait classer des œuvres artistiques, des contenus expérimentaux ou des créations générées par IA comme nuisibles, surtout si elles contiennent des matériaux provocateurs, audacieux ou subversifs.
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