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En JdR on distingue en général le crunch (les règles et mécaniques de jeu) du fluff (l’univers de jeu).

EG a toujours été une boite à outils. Un cadre de jeu suffisamment immense car à l’échelle d’une galaxie pour permettre à chaque groupe de joueurs de développer son propre bout d’univers en fonction de ses propres goûts et inspirations. Les encyclopédies ont ajouté une trame générale (description plus précise des guildes, des institutions, de la justice, du commerce, de la technologie, de l’astronavigation…) tout en laissant la place à la créativité des MJs : dans les secteurs de la Bordure moins policés que le centre de l’Empire, tout peut arriver…

Pour l’instant, EG-OSR reste essentiellement du crunch. Un ensemble de règles simples pour harmoniser les deux éditions existantes avec un système de jeu unique, le reproche principal fait au jeu étant une résolution d’action avec N dés sous seuil et des combats spatiaux avec multiplication par 2D, ainsi que des bizarreries peu jouables au niveau des dégâts en combat.

Pour ce qui est du fluff, il y a à mon avis de quoi faire avec ce qui existe. Jérôme est une connaissance avec qui j’ai joué sur le PbF il y a dix ans, mais je n’ai jamais été convaincu de l’intérêt de son travail tentant d’intégrer toutes les souces d’inspiration SF en une chronologie unique. Le duneverse, le fondationverse et le starwarsverse n’ont pas assez de points communs. De plus entre ce qui est dit dans EG1, Frontières de l’Empire et les Encyclos, il y a suffisamment d’incohérences qui nécessitent déjà un gros travail.

Je trouve qu'EG avait cette qualité de ne pas être collé à un univers de littérature, mais simplement d'avoir fait une synthèse des divers courants de SF. C'est une liberté que j'appréciais. Je ne voulais pas m'enfermer dans un univers Star Trek, Star wars, Dune ou Fondation (même si j'adore ce dernier). Car trop coller à un univers littéraire entrainait le respect de sa chronologie, de ses figures et  de la cohérance de son univers.

EG, permet l'emprunt , l'inspiration, sans y être prisonnier. C'est vraiment sa force.