C'est évident pour moi, l'auteur d'Empire Galactique avait jouer à Traveller. Plusieurs indices dans les publications comme le personnage qui se nomme "Traveller".

La résolution des actions dans la première édition d'Empire Galactique fut un aspect qui a fait reculer mes joueurs. Le système de Traveller qui consister juste à lancer 2d6 + bonus pour obtenir 8 et plus. C'était bien plus simple. Pas de multiplication et pas besoin de consulter une table pour obtenir un résultat. 

Alors que je lis que tu as choisi une résolution d'actions moins complexe. Je me dis que je pourrais tenter de rejouer à nouveau avec mes joueurs. 

En effet je pars sur le système de Traveller, avec un léger twist.

Dans Traveller les bonus d’attributs vont de -2 à +2, majoritairement à 0, et exceptionnellement à +3. De plus les bonus de compétences sont aussi majoritairement à +0 ou +1 et au maximum à +4, ce qui fait que le seuil de réussite d’une action est à 8.

Dans EG-OSR, on n’a qu’une caractéristique à -1 et une à +3 si on le souhaite, sinon c’est 0 à +2. Les bonus de compétences vont jusqu’à +6 (limités à +4 à la création). Comme les bonus sont de ce fait plus élevés, je mets le seuil de réussite à 9 (comme dans le JdR de sword & sorcery Barbarians of Lemuria). Ça pourrait peut-être changer après playtest, mais on va partir là dessus…

Pour avoir offert divers jeux de rôle à des adolescents et des adultes. Une résolution d'actions simple à retenir comme celle que tu proposes permet aux joueurs de jouer sans devoir poser des questions. 

Pas de joueurs qui te demande que signifie le fait d'avoir obtenue deux triangles rouges sur les cinq dés de divers couleurs qu'il a obtenue. ;-)

Cela demande juste une addition. Le résultat des deux dés plus les modificateurs.

Sur deux dés, la courbe va de 2 (1/36) avec un sommet à 7 (6/36) pour retomber à 12 (1/36). En ajoutant un bonus de 2, on fait glisser la courbe vers le 9. 

Je doute que les tests donneraient des situations qui te forcerait à modifier ta résolution d'actions.  Considère que les jeux de rôle que tu cites sont jouer depuis des années sans soulever une critique majeure sur leur résolution des actions.  (Ne tiens pas compte des joueurs prônant le d20 comme étant un objet sacré ;-))

Au niveau du système, le principe des atouts (meilleurs 2d de 3d6) et complications (moins bons 2d de 3d6) décale aussi le résultat moyen du jet de -2 (si on a une complication, on fera plutôt 5 aux dés) ou +2 (si on a un atout, on fera plutôt 9 aux dés), ce qui nécessite d’avoir de meilleurs bonus pour réussir quand même dans un cas, ou de se lancer même si on n’a pas des gros bonus dans l’autre. Les degrés de difficulté s’étageant aussi par +2 / -2 autour de la difficulté modérée de 0, avoir une complication revient à augmenter le MOD (Modificateur Optionnel de Difficulté) de 2, avoir un atout revient à diminuer ce MOD de 2.

Ainsi qu’on peut le voir sur Anydice

Quand je ne réfléchis pas à EG-OSR, je joue principalement à D&D5 (après avoir joué à Chroniques Oubliées, jeu français dérivé de l’OGL d20 de D&D 3.5). Les atouts et complications de EG-OSR sont directement inspirés de l’avantage / désavantage de D&D5. Mais je ne considère pas le d20 comme un objet sacré. Je n’ai pas du tout aimé les premières versions de D&D B/X avec lesquelles j’ai découvert le JdR dans les années 80 à cause de l’incohérence des règles de résolution (d20 au dessus, d20 en dessous, d100, parfois d6), c’est pourquoi j’avais adoré EG avec son élégante mécanique unique. Ce n’est que depuis D&D3 et l’harmonisation du système avec le jet unique de d20 pour déterminer succès ou échec que j’apprécie de jouer avec un d20 ;-)

J'apprécie que tu n'aies pas fait un Empire Galactique D20. 

Je reviens au sujet que vas-tu utilisé comme source d'inspiration pour ton édition d'Empire Galactique. 

Vas-tu faire comme un joueur qui avait inclut tous les événements de divers livres de science-fiction dans un étrange ordre chronologie. 

Ton Empire Galactique seras-tu un mélange de diverses histoires; DUNE, Foundation, Star Wars, Firefly, etc ...

Ou tu vas ajouter des situations originales au peu de situations dans les publications d'Empire Galactique.

J'ignorais les mots en anglais pour désigner le contexte et les règles d'un jeu de rôle. 

La résolution d'une action dans l'édition de 1984, m'a fait perdre des joueurs. Malgré que cela était le seul jeu de rôle de "space opera" en français que j'avais dans ma collection.  Plus tard, j'ai tout vendu ce que j'avais sur Empire Galactique et j'ai gardé que l'édition 1984 car trop usagé.

Pour avoir fait notre carte interstellaire dans la galaxie de l'Empire Galactique, j'ai laissé mes quatre joueurs (Ben, Mike, Frank, John) s'inventé un peuple. Nous avons placé ses peuples dans une carte interstellaire de 10 x 10 cases. Chacun avait son système stellaire au centre d'un carré de 5x5 cases. Vu que les joueurs étaient des fans de bandes dessinées américaines. J'avais des êtres plus proches d'un super-héros. Mais John avait imaginé une créature d'un mètre qui allait être bien différente des autres. 

Tout allait bien dans cette zone galactique, malgré quelques conflits pour certaines planètes. Mais l'arrivée d'un cinquième joueur (Dan), lui s'inventa une espèce de félin féroce qui entra en guerre contre les autres. Ceux-ci furent forcer de former une confédération dans le but de se défendre contre l'autre qui envahissez leurs colonies.  Un sixième joueur (Steph) qui avec ses amazones créa une force de résistance qui causa des ennuis aux félins.

Cela créa des aventures que les joueurs avaient bien aimé. Un peu comme des rebelles versus l'empire. Mais cela n'a pas duré car les anciens joueurs était déçu d'avoir fait tant de choses (création de planètes, de créatures, de vaisseaux spatiaux, des habitations, etc.…) qui devenait disponible pour l'autre joueur qui avait juste besoin de conquérir une de leurs colonies.

Ce fut la fin de la confédération ... les joueurs jouaient à autre chose.  

Donc dans la galaxie, loin du centre, il y avait des peuples qui résistaient à un envahisseur. ;-)